mardi 5 février 2013

L'Âme

L' Ethymologie fait référence au "souffle", au "vent", à quelque chose d'immatériel dont
aucune preuve scientifique n'a confirmé la présence ou l'absence, mais la culture
humaine en à fait le "souffle de vie", en clair: Un corps sans vie n'a pas d'âme. On parle
bien pourtant de l'immortalité de l'âme, de la réincarnation, d'une vie dans l'au delà, de
l'âme soeur, de la métempsycose...que de références à ce mot qui prend corps dans la
Bible lorsque D. Souffle ce "la vie” dans les narines d'Adam.(Gen 2, 7)
L'âme quitte donc le corps en même temps que la vie mais pour aller où ?
Au ciel? Dans un autre corps? Humain, Animal, Végétal, Cosmique...?
Alors on pense à D. Tout aussi immatériel, scientifiquement contesté par de grands
savants se référant aux théories Darwiniennes de l'Evolution, mais dont l'existence est
fortement argumentée par d'autres savants se cramponnant à la Bible et la création
qu'ils confrontent de façon parfois troublante avec les récentes théories du Big-Bang.
Il nous semble pourtant que la preuve de l'existence de l'âme soit moins difficile à
étayer s'agissant d'une notion dont tous les humains seraient détenteurs et ce d’autant que
l'Esprit qui nous habite dont Descartes a brillamment prouvé l'existence en semble une
émanation.
Chacun peut constater qu'en nous, quelque soit notre niveau de culture ou d'évolution,
les contradictions, les variations d'humeur, d'énergie, de caractère, de force ou de
générosité, ne sont pas toujours sous la dépendance de l'esprit. Il existe un autre
acteur, mal connu, jusqu'au jour où Freud en à défini les contours: l'Inconscient, c'est
ici que se nichent la mémoire et l'oubli, jumeaux ennemis siégeant dans l'hippocampe,
ainsi nommé par sa ressemblance avec cet organe situé à la base du cerveau.
Il y a donc dans le cerveau une fonction évidente et mal connue:
Esprit-Conscience-Mémoire. L'inconscient et l'oubli restant dans la pénombre cérébrale.
Ces fonctions, évidentes pour chaque adulte ne semblent pas aussi présentes chez le
jeune enfant. L'esprit certes, mais la mémoire et la conscience ne sont alimentées que
par l'apprentissage et l'expérience.
On peut comparer le cerveau de l'enfant à une éponge sèche qui peut s'imprégner de toutes sortes de liquides, mais l’enfant n’a pas le pouvoir de discerner les précieux des toxiques. La comparaison ne va pas plus loin car les acquis de l'enfant peuvent être de toutes natures, le plus important facteur d'acquisition, très comparable à celui de bien des espèces animales est le mimétisme.
Combien de parents et d'éducateurs aux principes et valeurs inlassablement répétés
ont vu leurs enfants se caler sur leurs actes plus que sur leurs discours. Cet aptitude
mimétique parfois stupéfiante, pourra les imprégner de plusieurs langues, leur révéler
des dons insoupçonnés, artistiques, professionnels ou sportifs…
L'imprégnation la plus forte et la plus précoce étant celle de la religion: Circoncision, Baptême, Communion, prières et autres rites initiatiques ou pafois sa négation dans certaines familles athées.

-"Alors l'Âme dans tout cela ? Comment cette notion naît-elle chez l'enfant ?"

-"Il semble que l'âme de l’enfant commence à poindre avec la première expérience de la mort d'un proche, un être vivant qui compte pour l'enfant à qui il faut expliquer qu'il ne le reverra plus mais que son "âme" restera à jamais parmi nous. Le corps a une vie limitée. Pas l’Âme.

Alors l'enfant:
-"Pourquoi la vie est-elle limitée ?"

-"Comme tous les êtres  vivants, les animaux, les insectes, les arbres, les fleurs...

-"Mais son âme, où puis-je la voir et lui parler?"

-"Tu ne peux la voir, tu peux la sentir en toi si tu as aimé  cette personne, tu peux meme lui parler et l'entendre…

-"Comment ? Quand ?"

-Quand tu penses a celui où celle qui nous a quitté, que tu te souviens de ce qu'il ou
qu'elle te disait, comment il vivait, tu réaliseras que tu pourras même avoir une
conversation, comme avant, en parler comme avant, surtout avec ceux qui l'ont connu
et qui pourront te raconter des moments de son histoire que tu ne connais pas. Tu
parles à son âme ou de son âme, et tant que tu en parlera cet être restera vivant, pour
certains des années, pour d'autres des siècles. L'âme n'existe et ne survie que par les

vivants qui l’évoquent."

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